Bouteille à l’amer

Cela fait plusieurs années que ma plus jeune fille glisse ça dans la conversation quand on parle boulot (du mien que j’adore comme du sien dont elle est déjà saturée). A ses yeux (mais peut-elle être objective précisément parce qu’elle est ma fille et parce que j’ai accompagné sa scolarité universitaire en Histoire ?) j’aurais dû, ou je devrais, enseigner à un autre niveau que le secondaire.

Le swing du platane

Rue de Grenelle

La vie est belle

Il a pas d’cheveux

Ca fait des envieux.

La première gorgée de cyanure éducatif et autres petits moments désespérants

Parler d’éducation est, on le sait, le plus sûr moyen d’exciter soixante millions de spécialistes (encore plus, et de loin, que pour commenter la composition d’une équipe de France de Didier Deschamps). Entre les querelles de chapelles pédagogiques et syndicales, les tenants d’un passé scolaire mythifié et les adeptes de solutions néo-technologiques, les adorateurs des estrades et les inverseurs de classe, point d’accord possible ; ce ne sont qu’invectives, procès d’intention, allégations plus ou moins fantaisistes, montage en épingle de déclarations tronquées ou recomposées, procédés dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’honorent pas une profession qui devrait être un modèle d’honnêteté, notamment intellectuelle.