Pars !

Les lignes de vie sont tracées une fois pour toutes
Dans les mains calleuses, elles sont semées de doutes.
Ils ne savent rien de ce que tu as dû subir
Et tu voudrais vivre un peu avant de partir.

Sur ton échelle, des barreaux glissent
Cent fois tu as cru te fracasser.
Quarante ans déjà que ta peau plisse
Mais à leurs yeux c’est pas assez.

Tu dois continuer. Alors…

Pars !
Vis ta route.
Pars !
Quoi qu’il en coûte.
Ton couchant est beaucoup trop près de l’aurore
Vois, le crépuscule t’enveloppe déjà dans sa robe.
Pars !
Fuis les doutes.
Pars !
Quoi qu’il t’en coûte.
Ils n’ont jamais pensé à tes forces qui déclinent
Ils n’ont vu que le profit à faire de tant de déprimes.

On n’a rien laissé au fond de tes poches
On t’a pris ce que tu avais de mieux
Ta jeunesse, ta vigueur et tes forces
En te promettant que quand tu serais vieux…

Mais leurs échelles sont bien trop lisses
Vers toujours plus tu dois glisser
Dans ton dos, les 49.3 agissent
Et les mois restants deviennent des années.

Tu dois continuer. Alors…

Pars !
Vis ta route.
Pars !
Quoi qu’il en coûte.
Ton couchant est beaucoup trop près de l’aurore
Vois, le crépuscule t’enveloppe déjà dans sa robe.
Pars !
Fuis les doutes.
Pars !
Quoi qu’il t’en coûte.
Ils n’ont jamais pensé à tes forces qui déclinent
Ils n’ont vu que le profit à faire de tant de déprimes.

Ils ont oublié du passé les promesses
Qu’on pourrait voir vieillir nos aïeux
Et qu’eux pourraient voir grandir la jeunesse
Des petits-enfants qui ont leurs mêmes yeux.

Pars !
Vis ta route.
Pars !
Quoi qu’il en coûte.
Ton couchant est beaucoup trop près de l’aurore
Vois, le crépuscule t’enveloppe déjà dans sa robe.
Pars !
Fuis les doutes.
Pars !
Quoi qu’il t’en coûte.
Ils n’ont jamais pensé à tes forces qui déclinent
Ils n’ont vu que le profit à faire de tant de déprimes.

(et il y a un accord faux et improbable pour finir… Pour l’entendre et ce qui va avant, c’est là : http://hgmatisse.free.fr/Pars.wav)